TPE : L'aéromodélisme
  2) Les gouvernes
 


Ils peuvent être manœuvrés grâce à différents systèmes :






Schéma tiré des fiches pédagogique du BIA de l’éducation Nationale  

            


    
 Photo d’Aurélie

 

 

Schéma tiré des fiches pédagogique du BIA de l’éducation Nationale 



photo d'Aurélie

Dans un avion grandeur naure, ces systèmes sont reliés aux palonniers et au manche. Dans un aéromodèle, ce sont des servocommandes* qui les manœuvrent, ils reçoivent des ordres sous forme d’ondes radio depuis un émetteur.

 

a)     Les ailerons

Photo Anaïs

Ils permettent la mise en virage des avions. On ne peut les braquer que de manières opposées : un aileron se baisse pendant que l’autre se lève. Les incidences sont donc différentes : la portance augmente donc sur une aile alors qu’elle diminue sur l’autre. La différence de portance provoque la mise en virage de l’avion.

 Schéma tiré des fiches pédagogique du BIA de l’éducation Nationale

 

 

b)     Les volets



Photo Anaïs


C’est un dispositif hypersustentateur*. Leur braquage augmente la courbure de l’aile, donc la surface alaire. La portance est donc plus importante et cela permet de diminuer la vitesse de décollage, mais cela provoque également une forte trainée qui ralentit l’avion.

Sur une piste provoquant une forte trainée au niveau des roues (piste en herbe, mouillée, boueuse, par exemple) l’avion atteindra plus rapidement la vitesse de décollage en configuration volet sorti que en configuration lisse, on préférera donc sortit les volets pour décoller vite et supprimer la forte traînée provoquer par les roues.

Mais sur une piste générant peu de traînée, on atteindra la vitesse de décollage plus vite en configuration lisse, on préférera donc ce type de décollage.

À l’atterrissage, les volets permettent un meilleur freinage aérodynamique.

 

            Sur certains aéromodèles, les volets et les ailerons sont confondus en une unique commande,  on peut les braquer de manière opposée ou bien ensemble. Celle-ci agit alors sur l’axe de roulis et de tangage, remplaçant la gouverne de profondeur. Sur la plupart des aéromodèles, les volets sont supprimés, ce qui montre bien la simplification d’un aéromodèle par rapport à un avion

 

c)     La Gouverne de Profondeur

Photo Anaïs

Elle agit sur l’axe de tangage. Il provoque la monté ou la descente de l’avion par la modification de son incidence. Elle agit donc sur l’axe de tangage. On l’actionne en tirant ou en poussant sur le manche sur un avion grandeur nature.

            Pour les aéromodèles, elle est utilisée de la même façon. Sur ceux sans empennage arrière, ce sont les ailerons que l’on peut actionner ensemble, l’avion évolue ainsi autour de l’axe de tangage.

           

e)     La Gouverne de Direction

Photo Anaïs

Elle agit sur la symétrie de l’avion par rapport au vent. On la manœuvre en agissant sur les palonniers sur un avion grandeur nature.

            Le braquage de cette gouverne provoque l’accélération d’une aile par rapport à l’autre. La portance de cette aile augmente. Sur un aéromodèle sans ailerons, on l’utilise pour mettre l’avion en virage. Ce n’est pas efficace sur  un avion grandeur nature car son inertie est trop forte et il répondrait trop lentement aux commandes.

 

 
Ainsi, les forces s’exerçant sur les aéromodèles sont les même, les gouvernes sont également similaires. Mais on identifie dans cette partie une différence importante : l’inertie. Cela permet une utilisation différente des gouvernes et la simplification ou la suppression de celles-ci. Nous allons voir comment les aéromodèles sont utilisés dans les milieux professionnels.

 

 

                       

 
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