L'Aéromodélisme regroupe toutes les disciplines qui ont pour but de faire voler un modèle réduit. Ce modèle réduit pourra sortir de l'imagination, ou être la réplique d'un engin existant.
On peut classer les aéromodèles en cinq catégories :
F1 = le vol libre
F2 = le vol circulaire : ils sont guidés à distance par un ensemble de câbles.
F3 = le vol radiocommandé : ils sont guidés à distance par un ensemble de radiocommande (exemple le Colibri et l’Ixir II).
F4 = les maquettes
F5 = les modèles électriques
IXIR II : Le Colibri : Photo Aurélie
http://membres.lycos.fr/afstorm/ixir2/index.htm
a) Le moteur
Photo Aurélie
Moteur thermique de 5cm3
Il faut compter un moteur de 1.5 à 4cm3 pour un aéromodèle type Colibri et allant jusqu'à 20 ou 30 cm3 pour un modèle de 8 à 10 kg. L’hélice effectue entre 1000 et 10 000 tours par minute.
Il existe différents moteurs : des moteurs thermiques ou électriques.
b) L’équipement radio :
Il est composé des servocommandes, du récepteur, de l’émetteur et de l’accumulateur d’alimentation.
Les servocommandes sont des systèmes permettant de contrôler un mécanisme. Il y a une servocommande pour la profondeur, la direction et les ailerons.
Ils utilisent le principe de retour de force négatif (negative feedback) : la valeur électrique reçue est comparée à la position des gouvernes, et la servocommande modifie la position de la gouverne en fonction de l’ordre reçu. L’ordre est émis par l’émetteur. Les servocommandes sont alimentées par l’accumulateur d’alimentation.
L’émetteur, alimenté par la batterie, est relié au récepteur situé dans l’aéromodèle par des quartzs accordés sur la même fréquence (située entre 41 000 et 41 050 hertz).
Nous avons donc vu les caractéristiques principales de l’avion. Cela va nous permettre de voir plus spécifiquement les rapprochements entre les aéromodèles et les avions grandeur nature grâce à l’utilisation d’un vocabulaire spécifique.
