Tout d’abord, on a mis en place le plan de travail, une table de dessin avec les plans fixés dessus. On a également rassemblé les outils nécessaires : colle, cutter, papier de verre, règle, serre-joints.
L’ordre de construction des différents éléments d’un avion n’a pas d’importance sur un aéromodèle comme sur un avion grandeur nature. Nombreux sont ceux qui commencent par les plus petites pièces comme l’empennage pour « s’entraîner ».
Nous avons commencé par les ailes en suivant le plan et les instructions du mode d’emploi :

photo Marie http://denisgrandjean.com
On aperçoit à gauche une aile de notre aéromodèle et à droite une aile d’un Jodel en construction. Le même procédé est utilisé pour la construction de ces deux pièces, bien que la première aile soit plus simple que la deuxième (en effet, l’aile du Colibri n’a pas d’ailerons, et est rectangulaire, avec un profil constant, tandis que celle du Jodel a un double-dièdre, des ailerons, et comporte des parties trapézoïdales avec un profil évolutif).
Photo Aurélie http://denisgrandjean.com
La structure du fuselage est semblable dans les deux cas.

Photo Marie
Le ponçage est une étape très importante. Il permet de donner ses formes aérodynamiques à l’avion. On ponce pour réduire la traînée.
Photo de Marie http://denisgrandjean.com
Nous utilisons un serre-joint pour maintenir les deux parties du fuselage du Colibri. Le constructeur utilise un tendeur sur le Jodel.
Voici des Jodel et le Colibri avant l’entoilage :

Photo Aurélie
Puis le Jodel D20 avant et après l’entoilage :

http://www.alms.fr/aeronefs/jodel-d20/descriptif/ JODEL D20
En conclusion, la construction des aéromodèles et des avions grandeur nature est similaire (formes identiques) mais, on remarque une simplification des aéromodèles par rapport aux avions grandeur nature (les contraintes ne sont pas les mêmes). Nous allons maintenant voir leur évolution dans l’air.